Logo-EPA-blanc

Forum des Jeunes sur les Musées

Notifications
Retirer tout

[Épinglé] TRAVAILLER ET AGIR POUR LES MUSÉES

19 Posts
6 Utilisateurs
14 Likes
990 Vu
Posts: 3
(@cyprianolaw)
Active Member
Inscription: Il y a 1 an

D'autres exemples de compétences numériques? Bien sûr.

Maîtriser la communication professionnelle & institutionnelle sur les réseaux sociaux;

Développer des bases de données et des inventaires numériques;

Concevoir et réaliser des expositions virtuelles et des rencontres immersives dans nos collections;

Penser et développer les escapes games muséaux, etc...

La liste des compétences est très longue, et chaque jour de nouvelles technologies apparaissent et se développent! Il nous revient de suivre l'évolution de cette technologie et de véritablement en faire un outil au service du développement de nos musées.

Répondre
2 Réponses
Laurine
(@laurine)
Inscription: Il y a 1 an

Trusted Member
Posts: 44

@cyprianolaw Merci beaucoup. Et, je pense que ces compétences restent un réel défi pour nous, jeunes professionnels.

Ces préoccupations (création des bases de données, inventaire numérique, exposition virtuelle, catalogue) sont vraiment miennes à l'heure actuelle. 

Répondre
akbarry
Moderator
(@alyssa-k-barryhotmail-com)
Inscription: Il y a 1 an

Membre
Posts: 118

@cyprianolaw merci pour ce partage !

Répondre
Laurine
Posts: 44
(@laurine)
Trusted Member
Inscription: Il y a 1 an

L'insertion des jeunes dans les institutions culturelles peut commencer par le volontariat/ bénévolat en espérant un recrutement.  Je suis d'avis avec @Tapha Diaye et @Cyprianolaw (Lire commentaires semaine 1 & 2) au sujet du rôle de l'Etat. Mais, je pense aussi que l'Etat en donnant la possibilité aux jeunes de se former dans des écoles d'une part et en accordant l'autorisation à des personnes morales d'exercer dans le domaine concourt à l'insertion des jeunes dans le domaine culturel en général. En ce sens, il revient aux jeunes professionnels de s'imposer dans leur domaine en allant vers les structures (stage, volontariat / bénévolat lors des activités ponctuelles par exemple). Ceci permet non seulement de gagner la confiance des responsables de structure, mais aussi d'acquérir de l'expérience.

Pendant et après ma formation en patrimoine, j'ai fait le bénévolat pour des structures culturelles quand j'avais l'opportunité pendant bon nombre d'années (4 à 5ans). Ce qui m'a permis d'acquérir beaucoup d'expérience avec ces structures. Par la suite, je me suis intéressée à une formation dans le numérique (rédaction web, gestion des communautés). Ce faisant, j'ai intégré des projets sur le E-learning, la rédaction web, le référencement web. Ce qui m'a permis d'avoir une expérience dans le domaine du numérique.

On pourrait reprocher à l'Etat ou aux écoles de formation existantes le fait de ne pas prendre en compte toutes les réalités (i.e les besoins) des institutions culturelles en terme de gestion muséale. D'où la nécessité de se former en permanence comme le souligne @CyprianoLaw

 

Répondre
1 Réponse
akbarry
Moderator
(@alyssa-k-barryhotmail-com)
Inscription: Il y a 1 an

Membre
Posts: 118

@laurine merci pour ta contribution, je suis tout à fait d'accord avec toi sur l'importance pour les jeunes de prendre les devants à travers du bénévolat ou des stages.

Répondre
Laurine
Posts: 44
(@laurine)
Trusted Member
Inscription: Il y a 1 an

Les nouvelles compétences, comme le souligne @CyprianoLaw, reposent sur l'économie numérique :

- connaissance et maîtrise des plateformes digitales (réseaux sociaux, sites et applications web);

- Maîtrise de l'outil informatique : logiciel et application (logiciels spécialisés pour la gestion des inventaires, logiciel de traitement photos/ vidéos, logiciel d'enregistrement audio par exemple)

Répondre
1 Réponse
akbarry
Moderator
(@alyssa-k-barryhotmail-com)
Inscription: Il y a 1 an

Membre
Posts: 118

@laurine parfait, merci pour le partage !

Répondre
maevapimo2
Posts: 14
(@maevapimo2)
Eminent Member
Inscription: Il y a 1 an

Comment s'assurer que nous donnons la priorité à l'emploi des jeunes professionnels dans les musées africains ?

Je suis de ceux qui pensent que ceux qui peuvent reellement donner la priorité à l'emploi des jeunes professionnels dans les musées africains sont les décideurs  (les responsables des musées) dans l'élaboration de leurs politiques de recrutement. 

Il est également nécessaire pour certains responsables de comprendre que malgré le manque d'expérience ou avec nos petites expériences, les jeunes sont multidisciplinaires, avec de grandes facilités d'adaptation ce qui est un gros plus et serait un grand avantage pour le musée, en plus du fait qu'ils ont de très bonnes et brillantes idées qui peuvent booster les musées.  Comme on aime bien le dire '' Nous savons ce qui est bien pour nous les jeunes''. 

A ceci j'ajouterai également que les jeunes professionnels que nous sommes devons avant d'esperer etre recrutés dans nos musées nous devons nous faire connaitre, participer aux activités de nos différents réseaux professionnels, intégrer des associations à portée patrimoniale, etc. Tout ceci pourra participer de près ou de loin à nous faire employer dans nos musées. Nous sommes aujourd'hui très nombreux (jeunes) formés dans le domaine de la gestion du patrimoine culturel en général, il est question que nous nous démarquons, bien qu'un musée avec une politique de recrutement orientée jeunes faciliterait beaucoup les choses. 

 

Comment les jeunes peuvent-ils être impliqués dans la gestion et la communication des musées ?

Qui de mieux que la generation Z et une partie de la génération Y pour avoir des idées innovantes et attrayantes pour nos musées? Que ce soit en terme de gestion, d'élaboration des programmes, et de communication. 

La génération Z est celle des Réseaux Sociaux qui constitue un outil de communication très ouvert. La technologie n'a presque plus de secret pour eux, ils ont des amis ici et ailleurs. cette génération est un canal qui peut servir de communication et d'attraction pour les autres. Leurs pages permettent de toucher de nombreux autres jeunes sur le meme territoire et ailleurs. Ainsi, un jeune en attire un autre, et la chaine suivra. La présence des jeunes dans un musée changera meme la vision que l'extérieur (les autres jeunes ) se font des musées, les plus curieux chercheront meme à savoir qu'est ce que celui là trouve  de plaisant à venir ici, à travailler ici, le musée a également besoin de cette compétence? Je ne savais pas, donc moi aussi avec ma compétence ci je peux travailler dans ce musée. Le jeune professionnal dans un musée constitue un moyen d'attraction, de curiosité pour les autres jeunes et un canal de communication pour atteindre le monde. 

 

Quelles peuvent être leurs contributions et aussi leurs initiatives pour les musées en Afrique (partagez vos expériences sur les projets).

Les jeunes peuvent vraiment contribuer et la plupart du temps contribue à la mise en valeur de nos musées en Afrique, au developpement de nouvelles idées, etc. seulement j'ai bien envie de dire qu'aujourd'hui beaucoup de jeunes se retiennent.  Parceque, lorsque le jeune émet  des idées ou propose des projets,  à la fin le jeune se retrouve totalement mis à l'écart, ça devient la chose de quelqu'un d'autre qui s'approprie le projet, trouve des financements et recolte tous les fruits. On connait tous des situations où le jeune redige tous les TDRs d'un projet et après il ne figure meme pas dans l'équipe du projet. Au final on se rend juste compte qu'on a été abusé et on choisit de se taire désormais. 

Les jeunes veulent vraiment vien faire, contribuer, participer, proposer, etc., mais il y a désormais un manque de confiance et de la méfiance des jeunes à l'endroit des responsables dans nos musées. Dans mon pays, on te dira simplement que '' Quand le serpent t'a déjà mordu une fois, meme si tu vois la corde tu va fuir''.

Répondre
1 Réponse
akbarry
Moderator
(@alyssa-k-barryhotmail-com)
Inscription: Il y a 1 an

Membre
Posts: 118

@maevapimo2 merci beaucoup pour ta contribution, je suis entièrement d'accord avec toi !

Répondre
Carly DEGBELO
Posts: 24
(@carly)
Eminent Member
Inscription: Il y a 1 an

Je m'introduis dans le débat d'emploi des jeunes africains en appréciant à leur juste valeur les réponses précédentes. Elles sont très pertinentes. 

 Pour ma part, les jeunes ont des talents inouïs et tout les domaines sont utiles pour travailler dans les musée.  Le musée étant une institution elle a besoin des compétences administratives, artistiques, et numériques.   Ce qui se répand le plus aujourd'hui c'est le métier de couturier d'accessoiriste. Celles et ceux qui réalisent des sac, des sandales, des tableaux, et d'autres objets avec les pagne wax. Les compétences de ces jeunes peuvent aider à décorer les locaux et surtout déposer a la boutique du musée pour les ventes.   

Nous ne pouvons pas demander aux jeunes de se spécialiser dans les métiers strictement museaux d'autant plus que dans certains pays comme le Bénin nous avons très peu de Musées. Il serait plus utile de se baser sur les métiers connexes pour créer des emplois aux jeunes africains.  .   

Répondre
1 Réponse
akbarry
Moderator
(@alyssa-k-barryhotmail-com)
Inscription: Il y a 1 an

Membre
Posts: 118

@carly merci beaucoup pour la contribution

Répondre
Page 2 / 2
Share:

Mise en oeuvre avec le soutien de :

Logo_YHA-couleur