Chers internautes,
De mon Point de vue, le musée du futur va se baser sur l'expérience des missionnaires SMA de Lyon avec qui je travaille sur les collections de leurs réserves.
Pour histoire, une grande campagne de collecte d'œuvre d'art a été réalisé par les missions de la société des missions africaines dans plusieurs pays de l'Afrique de l'ouest de 1854 jusque dans 'es année 2000 pour des fins multiples. Un musée a été ouvert à Lyon pour conserver ces objets africains au profit de la population française. Mais aujourd'hui, faute de visiteurs et d'une bonne scénographie, et surtout dans un monde qui se veut décolonisée, le musée est fermé en laissant une nouvelle institution naître en novembre 2017. C'est le Carrefour des Cultures Africaines qui allie, exposition d'oeuvre, consultation d'ouvrage et échange sur culture. Le pere Basil Soyoye qui a mis sur pied le projet, voulais faire de l'ancien musée un carrefour de reconnaître avec toutes les cultures africains du monde entier. Car le thème de musée emprisonait les œuvres d'art qui en Afrique sont vivantes..
L'institution que je gère à Porto Novo est tracée sur cette ligne quoique a antérieure à la CCAS de Lyon. La Cellule Diocésaine du Patrimoine Religieux ( oct 2016) se veut un lieux ouvert de brassage culturel où les œuvres d'art parle aux visiteurs et vous les visiteurs aussi s'expriment aux œuvres. S'exprimer aux œuvres c'est se questionner sur leurs auteurs, leur origine, leur matériaux, leur message, et leur parcours. Ainsi dans un tél espace, tout le monde droit à la parole pour dire sur une oeuvre son avis ( professionnels, sages, artistes, population non scolarises, étrangers ...)
Nous africains, spécialites du patrimoine, devrons apprendre à questionner dans le musée du futur, les provenances des œuvres d'art dans ce contexte de la restitution des biens culturels. Chaque œuvre sur nous trouvons doit être questionnée afin que les cases qui manquent nou poussent à la recherche.
D'où la nécessité de documenter nos collections. Je pense pour ma part, qu'avant de nous plonger dans les méandres de la méditation, il va falloir sécuriser nos collections ( sur le continent ou ailleurs) afin de leur garantir une sécurité. Et le premier moyen de les sécurité pour nous professionnels c'est faire un bon inventaire et avoir une bonne base de données que le Béninois, le Malien, le tchadien peut consulter tout en étant dans son pays.
*Le musée du futur, c'est un musée en réseau ou chaque bien de chaque pays devient un biens mobiliers du patrimoine culturel africain que nous devons tous protéger*.