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[Épinglé] MUSÉES & ENTREPRENEURIAT

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ungniguepaha
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(@ungniguepaha)
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L’entrepreneuriat doit être l’ambition suprême de musée africain de ce siècle, particulièrement les musées communautaires. Ce parce que la population qui l’entoure vit et déploie la plupart de leur activité dans le territoire objet de son étude. Pour impliquer la population dans le processus de développement entrepreneurial, le musée doit participer à sa formation, tenir compte de son avis et la poussée à l’action.

La formation participe ici à donner l’opportunité à tous volontaires d’améliorer leurs compétences dans un domaine précis. Cela passe par l’organisation des ateliers et séminaires pratiques sur l’entreprenariat. Le musée doit observer aujourd’hui les domaines porteurs de l’activité humaine pouvant être adaptés à leur environnement. Cette formation sur l’entrepreneuriat peut porter sur la redynamisation et la monétisation de certaines pratiques culturelles, l’amélioration des pratiques artisanales, agricoles et d’élevages. Pour un impact économique considérable, le musée doit organiser les entrepreneurs de son territoire en Groupement d’initiatives commune (GIC). Cette organisation se révèle très importante dans la mesure où les GIC reçoivent facilement le financement pour leur activité que les personnes individuelles. La volonté aujourd’hui est d’investir dans les initiatives collectives

En outre, la population doit se sentir impliquer dans le processus entrepreneurial puisqu’il répond à leur besoin. Cela découle nécessairement du fait de tenir compte de leur avis.  Pour cela des audiences publiques doivent être données aux différents entrepreneurs de venir au musée faire part de leur préoccupation et perspectives afin de réfléchir ensemble sur les mécanismes pouvant améliorer la situation. C’est un moyen efficace pour permettre à tous et à chacun de faire part de ses préoccupations. Des évaluations rurales participatives doivent être organiser pour mesurer l’état de satisfaction des résultats déjà obtenus et mieux orienter les prochains projets. Dans cette perspective, il est important de mettre sur pied une communication fluide et d’accès rapide à l’information entre le musée et la population.

Enfin, le musée doit encourager les entrepreneurs à faire preuve de persévérance en soutenant toutes leurs initiatives. Pour cela, il doit développer des infrastructures qui leur permettront de partager leur point de vue et d’écouler les produits de leur entreprise. D’ailleurs, les entrepreneurs seront d’autant plus motivés s’ils voient que les bénéfices résultant des activités entreprises sur le territoire aident à soutenir d’autres projets communautaires. Cela rejoint l’aspiration d’Alpha Omar Konaré pour qui la conception musée en Afrique doit :

Réussir (…) le triple défi de la démocratisation, de la décentralisation et de l’intégration : démocratisation par une large participation des populations dans l’orientation, la gestion et l’animation des musées, les musées devant parler les langues nationales et s’ouvrir aux science techniques ; décentralisation par la création de musées locaux favorisant le contrôle des populations, ici aussi et dès maintenant il faut libérer toutes les initiatives privées ; intégration régionale par l’affirmation d’ensemble régionaux homogènes et dynamiques.

Hugues De Varine souligne la nécessité de faire participer la population et les acteurs sociaux dans les projets envisagés par le musée ainsi :

Savoir que le musée peut et veut collaborer au développement social fait germer des idées et des projets nouveaux de la part des acteurs sociaux, qui peuvent être représentés dans les conseils d'orientation ou d'administration du musée, de même que les responsables du musée doivent être associés aux instances sociales et culturelles du territoire. Cette ouverture profite au musée qui y trouve des possibilités de contacts avec des milieux et des problématiques qui ne lui sont pas familiers; il peut demander aux acteurs sociaux, professionnels ou militants, de l'aider à mieux adapter ses langages et ses actions à la culture et aux attentes de populations qui ne font pas partie de ses publics habituels.  

Cordialement votre!

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Laurine
(@laurine)
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@ungniguepaha Intéressant

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akbarry
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(@alyssa-k-barryhotmail-com)
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@ungniguepaha merci beaucoup pour cette intéressante contribution. Je me demande juste si ce n'est pas trop demander aux musées? Par exemple lorsque tu parles d'organiser les entrepreneurs de son territoire en Groupement d’initiatives commune (GIC): est-ce réellement au musée de le faire? Quelle doit être la part de responsabilité des entrepreneurs?

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ungniguepaha
(@ungniguepaha)
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@alyssa-k-barryhotmail-com sur un territoire donné particulièrement rural, le musée est mieux placé pour fédérer les initiatives entrepreneuriales. Par exemple les artisans généralement font cavalier seul, or mobiliser leur compétence aidera ces derniers à participer collectivement à de nombreux évènements. Il est important de noter que beaucoup de ces entrepreneurs ne sont même pas au courant des actualités et nouvelles réalités de leur discipline. Par exemple, le musée ou je travail à mobiliser les apiculteurs de la localité pour les aider à vendre leur miel (Miel d'eucalyptus) à de prix préférentiel. 

la grande responsabilité qui revient aux différents entrepreneurs est d'avoir la volonté de travailler en groupe. (seul on va vite, mais ensemble on va plus loin)

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akbarry
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(@alyssa-k-barryhotmail-com)
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@ungniguepaha merci beaucoup pour le partage

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Laurine
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(@laurine)
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Merci à tous pour vos contributions. Je partage d'ailleurs vos avis.

L'entrepreneuriat participe à la fois à la visibilité du musée, et surtout à la diversification des offres et services culturels du musée en particulier.

À mon humble avis, l'entrepreneuriat au musée se perçoit à deux niveaux : le musée qui entreprend (services, produits) et les personnes morales ou physiques "externes" au musée qui entreprennent (subventions, mécénat ou soutien technique) pour le musée. 

À la question de savoir de comment les musées peuvent travailler avec les entrepreneurs, je dirais que les musées devraient penser des services et offres susceptibles d'attirer des entrepreneurs de secteurs variés et diverses. Pour cela, ils peuvent offrir: des espaces pour des expositions temporaires (pour artistes contemporains), salles de projections, studios d'enregistrement (pour artistes), boutique pour vente des produits, espace de réunion / ateliers (soirée dédicace des livres, espace de formation ou d'atelier pour personnel des entreprises...) de dédicace des livres (pour auteurs), espaces plein air pour événements (ou salle de fête / salle de sport ou aire de jeu...), service de décoration, sonorisation, communication ou même de photographies, services de tourisme... par exemple. En ce sens, le musée devient un complexe culturel qui attire à la fois des publics diversifiés et des entrepreneurs de secteurs différents. Et par ricochet, concourt au recrutement des jeunes ou même à leur formation / éducation. 

Sous un autre angle, les entrepreneurs peuvent accompagner les musées en soutenant leurs initiatives (formation du personnel, dons, équipements, subventions...). Pour cela, le musée doit faire des lobbying pour attirer l'attention des ces derniers. De ce fait, la question de l'entrepreneuriat dans les musées (secteur culturel en général), nous amène à nous interroger aussi sur les textes (y compris les textes d'application) qui encadrent le mécénat dans différents pays. 

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Laurine
(@laurine)
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Merci à tous pour vos contributions. Je partage d'ailleurs vos avis.

L'entrepreneuriat participe à la fois à la visibilité du musée, et surtout à la diversification des offres et services culturels en particulier.

À mon humble avis, l'entrepreneuriat au musée se perçoit à deux niveaux : le musée qui entreprend (services, produits) et les personnes morales ou physiques "externes" au musée qui entreprennent (subventions, mécénat ou soutien technique) pour le musée. 

À la question de savoir comment les musées peuvent travailler avec les entrepreneurs, je dirais que les musées devraient penser des services et offres susceptibles d'attirer des entrepreneurs de secteurs variés et diverses. Pour cela, ils peuvent offrir: des espaces pour des expositions temporaires (pour artistes contemporains), salles de projections, studios d'enregistrement (pour artistes), boutique pour vente des produits, espace de réunion / ateliers (soirée dédicace des livres, espace de formation ou d'atelier pour personnel des entreprises...) de dédicace des livres (pour auteurs), espaces plein air pour événements (ou salle de fête / salle de sport ou aire de jeu...), service de décoration, sonorisation, communication ou même de photographies, services de tourisme... par exemple. En ce sens, le musée devient un complexe culturel qui attire à la fois des publics diversifiés et des entrepreneurs de secteurs différents. Et par ricochet, concourt au recrutement des jeunes ou même à leur formation / éducation. 

Sous un autre angle, les entrepreneurs peuvent accompagner les musées en soutenant leurs initiatives (formation du personnel, dons, équipements, subventions...). Pour cela, le musée doit faire des lobbying pour attirer l'attention des ces derniers. De ce fait, la question de l'entrepreneuriat dans les musées (secteur culturel en général), nous amène à nous interroger aussi sur les textes (y compris les textes d'application) qui encadrent le mécénat dans différents pays.

 

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akbarry
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(@alyssa-k-barryhotmail-com)
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@laurine merci pour ta contribution. Pourrais-tu nous en dire plus sur les textes encadrant le mécénat, nous donner des exemples ?

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Laurine
(@laurine)
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@alyssa-k-barryhotmail-com Merci

S'appuyant sur la loi relative au mécénat au Cameroun, L'article 1 stipule que le mécénat encourage et favorise la participation des personnes physiques ou morales, publiques ou privées à la réalisation des projets et initiatives d'intérêt général ayant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, culturel, ou concourant à la mise en valeur du patrimoine touristique et artistique, à la défense de l'environnement naturel, à la défense de la culture et à l'essor du bilinguisme et des langues nationales.

Au Cameroun, la loi N°2003/013 du 22 décembre 2003 relative au mécénat et au parrainage, déclare que (Article 10) les dépenses opérées dans le cadre d'action de mécénat sont exonérées de taxe sur la valeur ajoutée.

Pour en savoir plus : https://www.camerlex.com/cameroun-loi-n-2003013-22-decembre-2003-relative-mecenat-parrainage/

Merci 

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Laurine
(@laurine)
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  • Seulement, il n'existe pas encore de texte d'application  de cette loi au Cameroun.
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akbarry
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(@alyssa-k-barryhotmail-com)
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@laurine merci, très intéressant de connaitre l'existence de cette loi

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Carly DEGBELO
(@carly)
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@laurine  Merci. 

Dans plusieurs pays de l'Afrique subsaharienne, cette loi n'existe pas ou n'est pas appliquée.  De fait, plusieurs personnes qui désirent porter des musées n'y parviennent pas.   Je pense que l'Europe émerge bien dans ce secteur à cause du mécénat et surtout pour l'importance de la culture pour eux et pour les politiques.  

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akbarry
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Début du sujet
(@alyssa-k-barryhotmail-com)
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Semaines 2&4

Comment les musées peuvent-ils utiliser leur esprit d'entreprise pour entrer dans de nouveaux modèles commerciaux ?

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Tapha Dieye
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(@tapha-dieye)
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Je pense que les musées africains doivent adapter leurs politiques de gestion ou de gouvernance pour rendre accessible leurs espaces et répondre aux multiples attentes du public. Les musées du XXIe siècle ont l’obligation d’évoluer pour devenir des lieux hybrides avec une base culturelle tout en étant ouvert et inclusif. Ils doivent muter pour devenir des lieux dynamiques favorables à la créativité et l’entreprenariat des jeunes dans les secteurs du numérique (animations 3D, audio guide, médiation numérique, réalité augmentée, etc), du marketing (plan de communication, store, totem, signalétique, guide ou interprète,etc.) et de la culture (activités culturelles et artistique).

Je vais prendre l’exemple du musée des civilisations noire à Dakar qui fait partie de ces nouveaux types de musées modernes dans sa conception et sa vision. Il a le statut d’établissement public à intérêt commercial (EPIC) qui lui permet d’agir en tant que service public et d’interagir avec des entrepreneurs privés dans le cadre d’évènements culturels et scientifiques à but lucratifs. Ce musée dispose de plusieurs galeries qui sont destinées à la réalisation des projets d’exposition d’art contemporain, un espace de l’oralité qui peut servir de plateforme pour accueillir des événements culturels, scientifiques et pédagogiques  (dîners de Galla, concert, graduation, dédicace, etc) et d’une esplanade qui est une référence dans l’organisation de concert d’artistes nationaux et internationaux. Il faut aussi signaler que la scénographie et l’entretien des espaces sont gérés par des sociétés privées.

En plus, pour entreprendre il faut prévoir le futur. Actuellement, on théorise la restitution des biens culturels qui probablement dans sa phase pratique va permettre une mobilité à grande échelle des biens culturels vers l’Afrique. Ainsi, les autorités, les musées et les jeunes des pays concernés, doivent dès à présent mettre en place des mécanismes portés par des structures privées spécialisées dans la mobilité, le conditionnement et la conservation des biens culturels pour ne pas laisser le monopole de ce marché juteux aux firmes étrangères. Enfin, entreprendre demande à faire des sacrifices et prendre compte des risques d’évoluer dans un continent où règne la corruption et le déséquilibre social.

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akbarry
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(@alyssa-k-barryhotmail-com)
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@tapha-dieye merci pour cette contribution très riche comme toujours

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Carly DEGBELO
(@carly)
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@tapha-dieye je suis d'avis avec toi. Et l'initiative de ce musée des civilisations noires a tant à gagner en diversifiant ces offres.  Et c'est ce qui nous manque dans nos institutions muséales en Afrique. Plusieurs s'y mettrent déjà. Mais c'est insuffisant. Ce qui m'inquiète c'est le statut commercial de ce nouveau musée.  N'y aura t'il pas des freins plus tard en matière de mecenat ou donc gratuit pour une action culturelle ?   

Un établissement public a Intérêt commercial fausse à mon avis la vocation du musée qui est une institution à but non lucratif.   

Le caractère public de ce musée facile certainement les choses... Mais un musée privé qui s'érigerait en entreprise commerciale, n'aurait il pas des démêlés avec les impôts et toute l'arsenal étatique ?   Ce sont des inquiétudes..... Merci 

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akbarry
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(@alyssa-k-barryhotmail-com)
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@carly merci beaucoup pour cette contibution qui nous amène à nous interroger sur la limite ente institution à but non lucratif et esprit d'entreprise au sein de nos institutions muséales...

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Laurine
(@laurine)
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@carly Merci pour votre partage. 

Cependant, je ne pense pas que le caractère d'institution publique à intérêt commercial, fausse la vocation du musée. 

Nous sommes d'accord que le musée est une institution à but non lucratif. Mais, cela ne veut pas dire que le musée ne devrait pas ou ne peut générer des revenus. Sinon, comment pourrait-il gérer ses charges (gestion du personnel, entretien des locaux et installation, entretien et acquisition des collections....). Encore qu'il faut démocratiser l'accès au musée (i.e permettre à toutes les tranches de la population d'y avoir accès), combien de nationaux vont au musée ? A quelle fréquence ?

Tout comme Xavier GREFFE (2000) parle des externalités du patrimoine, on peut aussi parler des externalités du musée. C'est-à-dire l'ensemble de ces services et offres qui peuvent tourner autour du musée. Par conséquent, le musée devrait élaborer le plus d'offres possibles susceptibles d'attirer et de fidéliser bon nombre de visiteurs.

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Tapha Dieye
(@tapha-dieye)
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@carly

Je partage ton avis

Pour répondre à tes préoccupations: combien de nationaux vont au musée ? A quelle fréquence ?

Il faut se demander comment nos musées sont perçus dans nos sociétés? Quel est le nom vernaculaire du musée dans nos langues traditionnelles? Est-ce qu’il existerait en Afrique pré coloniale des « musées » comme lieux de conservation et de valorisation des biens culturels?

Pour améliorer la fréquentation de nos musées nous devons adapter nos offres avec les attentes du public. Je pense qu’on devrait imaginer la conception d’un musée au cœur d’un complexe ou village socioculturel qui incarne la vision moderne de la culture. C’est ainsi que l’ex président, Me Abdoulaye Wade, avait la vision de créer un projet du Parc culturel de Dakar qui va abriter ce qu’il a appelé, dans une image heuristique, les « Sept merveilles » qui  vont former le Parc culturel de Dakar composé du Grand Théâtre national, l’Ecole des Arts, l’Ecole d’Architecture, les Archives nationales, la Maison de la Musique, la Bibliothèque nationale et  le Musée des Civilisations noires.

Lien de la vidéo de présentation: https://youtu.be/s1O1wNsfmaM

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akbarry
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(@alyssa-k-barryhotmail-com)
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@tapha-dieye merci pour ta contribution. Je suis curieuse d'avoir ton avis sur ce projet de Parc culturel... Penses-tu qu'il réflète réellement les réalités locales (tel qu'il était imaginé en tout cas puisque tout n'a pas été réalisé) ?

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Tapha Dieye
(@tapha-dieye)
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@alyssa-k-barryhotmail-com 

Économiquement parlant, ce projet ne reflète pas la réalité d’un pays pauvre comme le Sénégal. Mais, je pense que sa réalisation aura permis de booster l’économie des arts et de la culture.

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Carly DEGBELO
(@carly)
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@tapha-dieye  formidable.  Formidable.  J'aime bien cette idée du président Wade.    C'est assez génial et innovant.   De plus ça permet de créer un lieu d'incubation pour des Start-ups du monde de la culture.  Un lieu d'inspiration et de création.    Ça va rendre le site vivant comme l'art africain qui n'est pas appelé à dormir éternellement dans les vitrines.

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Carly DEGBELO
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(@carly)
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Bonjour à a tous.  

J'aimerais intervenir par rapport à la seconde partie de la discussion de ce mois de Mars.   Comment les musée peuvent s'inspirer des nouveaux modèles économiques.   

Tout d'abord,. Il faut qu'on connaisse les différents modèles économiques de notre monde moderne.  Il s'agit de l'économie Verte, l'économie circulaire, l'économie sociale ou solidaire.  En ce siècle ou nous devons faire attention à notre planète, les musée aussi doivent s'inscrire dans cette ligne de l'économie Verte pour rentabiliser leur ressources et surtout pour sensibiliser les publics.    

Dans le même ordre d'idées, le système économique Freemium est celui qui marche le mieux dans les entreprises et je pense pour ma part que les musées peuvent s'en inspirer.  Il s'agit de rendre gratuit les services basiques mais de tarifer graduellement les services premium.   Cela rend les musées ouverts à a tous et donne un avant goût au public qui se trouve obligé de payer après pour découvrir ou se faire offrir d'autres services.   De façon concrète, il peut y avoir des salles d'exposition gratuite et dans le parcours on fait payer les publics pour visiter d'autres salles d'exposition premium.   On peut aussi créer des services premium de restauration, de photos shooting pour des clients.   

C'est bien ce modèle que plusieurs entreprises numériques utilisent pour nous faire télécharger ou acheter des logiciels ou application sur internet.   Nécessairement on gagne en stratégie de communication car au départ c'est gratuit.  

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(@brunelle-grace-06)
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@carly  Je suis d'avis avec vous 

De nos jours les jeunes sont accrocs aux jeux vidéo et pour cela en plus de ses quelques services premium que vous avez cité, j'aimerais ajouter le service premium de jeu vidéo. A la fin de la visite de l'exposition, le musée peux proposer ce service aux clients et pour lui ajouter une plus value ce jeux vidéo peux être fait à l'image de nos héros national ou d'un savoir-faire culinaire 

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akbarry
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(@alyssa-k-barryhotmail-com)
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@brunelle-grace-06 excellente idée

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Laurine
(@laurine)
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@brunelle-grace-06 Super intéressantes ces idées novatrices. J'apprécie !

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akbarry
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(@alyssa-k-barryhotmail-com)
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@carly effectivement, merci pour ces idées pertinentes. Je suis curieuse de savoir à quoi pourrait ressembler une "exposition premium"... As-tu des idées?

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Laurine
(@laurine)
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@carly Excellente idée. 

Mais, ne perdons pas aussi de vue qu'en Afrique, beaucoup de musées sont à la quête des publics et à leur fidélisation. 

Si l'idée de jeux vidéos, proposé par @brunelleGrace06 s'adapte aux jeunes, quelle option s'adapterait à des personnalités par exemple.

 

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Tapha Dieye
(@tapha-dieye)
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@laurine

Je suis vraiment d’accord avec vous

Mais nos musées doivent apprendre à évoluer dans un monde en mutation. Trop de numérique tue la vocation première du musée qui est la sauvegarde d’un patrimoine culturel tangible que nous devons transmettre aux générations futures. Cependant, nous pouvons travailler avec les professionnels du digital dans le cadre d’un projet pluridisciplinaire pour proposer des jeux ou bandes dessinées s’inspirés de la mythologie africaine pour interagir avec le public jeune. Pour cela il faut que nous mettons en place des mécanismes et stratégies nous permettant de trouver les ressources nécessaires pour doter nos musées d’équipements modernes (écran interactif, totem digital, casque réalité virtuelle, planétarium, etc).

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Carly DEGBELO
(@carly)
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@laurine pour poursuivre dans la même ligne sur Brunelle et satisfaire votre préoccupation, je trouve que pour les personnalités ce qui peut convenir ce sont de exposition premium.   En filtrant selon leur goût, leur profession, leur aspirations, on peut leur proposer des offres adéquats ainsi qu'une médiation ad hoc.   Un même masque Guèlèdè par exemple présenté dans un musée d'art, peut être vue sur plusieurs facettes et décrit avec un Éventail indéfini de mot selon que le visiteur est artiste, peintre, historien, marchand d'art, banquier, chef religieux ou entrepreneur.  A nous de savoir le propos a servir à a nos visiteurs pour les retenir.   L'exposition premium permet d'agir sur les lumières, les sons et les panneaux proposer au visiteur afin de ressortir le message.

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Laurine
(@laurine)
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@carly merci. J'appréhende mieux.

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Carly DEGBELO
(@carly)
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@laurine  🙂 🙂 .  

La réflexion continue.   J'espère te lire par un rebondissement.  

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Laurine
(@laurine)
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@carly En réalité, de manière pragmatique il semble que cela nécessite un gros investissement pour le musée.

Mais, si les expositions premium participent à la mise en place des modèles économiques au musée, on ne peut qu'encourager ces initiatives dans nos musées africains, qui participent également à la promotion de nos savoirs et savoir-faire ancestraux. 

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