les pays africains qui plaident pour le rapatriement ou la restitution d’un patrimoine culturel pillé dans une période de domination coloniale doivent essayer de réunir les conditions suivantes:
- mettre en place des politiques d’identification et d’inventaire des biens culturels
- mettre en place des législations fortes pour assurer la sécurité des biens identités
- construire des musées modernes avec des architectures inspirées de l’ingénierie africaine pour une conservation et valorisation de biens collectés, restitués ou prêtés
- disposer d’une resource humaine de qualité et des ressources économiques pouvant permettre une meilleure conservation des biens culturels.
- impliquer la population et les sociétés dans la définition et l’application des politiques culturelles
- créer,au niveau local, des écomusées, musées communautaires ou muséobanques pour une gestion inclusive et une intégration progressive des biens dans les sociétés dépositaires
- créer au niveau sous-régional des centres de conservation et d’interprétation des collections culturelles appartenant à des sociétés disparues ou éclatées par la balkanisation
pour finir, je dirais que la restitution est une nécessité pour permettre à l’Afrique de reconstruire les chaînons manquants d’une culture en quête d’identité. Cependant, cette restitution doit être progressive et partielle pour permettre aux pays africains de mieux se préparer et perpétuer le renommé international d’une art africaine qui serait présentée dans les musées étrangers pour vendre la destination touristique et culturelle de notre continent.